Les
élections municipales des 23 et 30 mars 2014 seront marquées par deux grandes
innovations :
- les électeurs de toutes les communes de plus de 1000 habitants (cas de MONCE EN BELIN) éliront leurs conseillers municipaux selon le même mode de scrutin. Ce mode de scrutin, qui impose le respect du principe de parité aux listes de candidats, était jusqu’alors réservé aux seules communes de plus de 3500 habitants.
- les électeurs désigneront, à l’aide d’un seul bulletin de vote, leurs conseillers municipaux et les conseillers communautaires. Les conseillers communautaires sont les représentants de la commune au sein de la structure intercommunale dont elle est membre. Jusqu’alors, les représentants des communes au sein des EPCI (Établissements publics de coopération intercommunale) étaient élus par les membres du conseil municipal.
La loi
abaisse de 3 500 à 1 000 le
seuil pour l’application du scrutin à la proportionnelle. Ainsi, le mode de
scrutin pour les communes de 1 000 habitants et plus est le scrutin proportionnel
de liste à deux tours (sans aucune modification possible de l’ordre de
présentation de la liste) avec prime majoritaire accordée à la liste arrivée en
tête.
Les listes
doivent respecter le principe de parité : elles doivent être composées
d’autant de femmes que d’hommes, avec alternance obligatoire une femme un
homme. Les listes d’adjoints au maire élus par le conseil municipal sont
également soumises à une obligation de parité.
Au premier
tour, la liste qui obtient la majorité absolue des suffrages exprimés (50% des
voix plus une) reçoit un nombre de sièges égal à la moitié des sièges à
pourvoir. Les autres sièges sont répartis à la représentation proportionnelle à
la plus forte moyenne entre toutes les listes ayant obtenu plus de 5% des
suffrages exprimés en fonction du nombre de suffrage obtenus.
Lors de
l’éventuel second tour, seules les listes ayant obtenu au premier tour au moins
10% des suffrages exprimés sont autorisées à se maintenir. Elles peuvent
connaître des modifications, notamment par fusion avec d’autres listes pouvant
se maintenir ou fusionner. En effet, les listes ayant obtenu au moins 5% des
suffrages exprimés peuvent fusionner avec une liste ayant obtenu plus de 10%.
La répartition des sièges se fait alors comme lors du premier tour.
Les
conseillers communautaires représentant les communes de 1 000 habitants et
plus au sein des organes délibérants des EPCI sont élus au suffrage universel direct via un système de fléchage dans le
cadre des élections municipales. L’électeur désigne le même jour sur le même
bulletin de vote les élus de sa commune et ceux de l'intercommunalité.
Les sièges de conseiller communautaire de la commune sont répartis entre les
différentes listes selon le même mode de scrutin que celui appliqué lors de
l’élection des conseillers municipaux. Pour chacune des listes, les sièges sont
attribués dans l’ordre de présentation des candidats.
LE CONSEIL MUNICIPAL
Le conseil
municipal représente les habitants. Ses
attributions sont très larges depuis la loi de 1884 qui le charge de
régler "par ses délibérations les affaires de la commune". Cette
compétence s’étend à de nombreux domaines. Le conseil municipal donne son avis
toutes les fois qu’il est requis par les textes ou par le représentant de
l’État.
Il émet des
vœux sur tous les sujets d’intérêt local : il vote le budget, approuve le
compte administratif (budget exécuté), il est compétent pour créer et supprimer
des services publics municipaux, pour décider des travaux, pour gérer le
patrimoine communal, pour accorder des aides favorisant le développement
économique.
Le conseil
exerce ses compétences en adoptant des "délibérations".
Ce terme désigne ici les mesures votées. Il peut former des commissions
disposant d’un pouvoir d’étude des dossiers.
Le conseil
municipal doit se réunir au moins une
fois par trimestre et l’ordre du jour, fixé par le maire, doit être
communiqué avant le début de la séance. Celle-ci est ouverte au public sauf si
l’assemblée décide le huis clos ou si le maire exerce son pouvoir de
"police des séances", notamment en cas d’agitation, et restreint
l’accès du public aux débats.
En cas de
dysfonctionnement grave, le conseil municipal peut être dissous par décret en
Conseil des Ministres.
LE MAIRE
Le Maire assure un double rôle : celui d’agent de l’État et celui d’agent
exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale.
Le maire, agent de l’état
Sous l'autorité du Préfet de département, le Maire est chargé de la publication et de :
- l'exécution des lois et règlements, l'organisation des élections ;
- la légalisation des signatures (authentification des signatures apposées sur des documents en sa présence).
Sous l’autorité du procureur de la République, il exerce des fonctions dans le domaine judiciaire en tant que :
- officier d’état civil : il tient les registres d’état civil, reçoit les déclarations de naissances de décès, célèbre Les mariages
- l'exécution des lois et règlements, l'organisation des élections ;
- la légalisation des signatures (authentification des signatures apposées sur des documents en sa présence).
Sous l’autorité du procureur de la République, il exerce des fonctions dans le domaine judiciaire en tant que :
- officier d’état civil : il tient les registres d’état civil, reçoit les déclarations de naissances de décès, célèbre Les mariages
- officier de police judiciaire : sur instruction
du procureur de la République ou du juge d’instruction, il peut diligenter des
enquêtes sur certains de ses administrés.
Le maire, agent de la commune
Le maire est chargé, d’une manière générale, de
l’exécution des décisions du conseil municipal, et notamment de :
- gérer le patrimoine de la commune,
- préparer et exécuter le budget,
- souscrire des marchés, signer les contrats,
- représenter la commune en justice,
- diriger les travaux communaux (construction et entretien des bâtiments publics : écoles, crèches, salles municipales,…),
- gérer les transports en communs, entretenir les cimetières, les espaces verts,
- superviser la distribution d’eau potable, l’assainissement des eaux usagers, la collecte des ordures ménagères, le traitement des déchets.
- gérer le patrimoine de la commune,
- préparer et exécuter le budget,
- souscrire des marchés, signer les contrats,
- représenter la commune en justice,
- diriger les travaux communaux (construction et entretien des bâtiments publics : écoles, crèches, salles municipales,…),
- gérer les transports en communs, entretenir les cimetières, les espaces verts,
- superviser la distribution d’eau potable, l’assainissement des eaux usagers, la collecte des ordures ménagères, le traitement des déchets.
Le maire a également des pouvoirs de police, pour
prendre et faire respecter les mesures nécessaires au maintien de l’ordre, de
la sécurité, de la sûreté et de la salubrité publics sur le territoire de la
Commune. Il a la responsabilité de la police municipale et des gardes
champêtres.
Il attribue les autorisations d’urbanisme, en
particulier, les permis de construire.
Enfin, le maire est le chef de l’administration
communale. A ce titre, il est le supérieur hiérarchique des agents de la
commune et il est responsable de l’organisation des services.
Le Maire est élu pour 6 ans, par les Conseillers
Municipaux
Dans la semaine qui suit l’élection du conseil
municipal, les membres de ce dernier se réunissent pour élire parmi eux, le
maire puis ses adjoints.
Le maire est élu à la majorité absolue pour les
deux premiers tours, et si besoin, à la majorité relative au troisième tour.
Ensuite, les conseillers fixent le nombre d’adjoints,
qui doit rester inférieur à 30% de l’effectif, puis procèdent à leur élection.
Pour les communes de moins de 1000 habitants, les adjoints sont élus un par un
selon le même mode de scrutin que pour le maire. Pour les communes plus
grandes, ils sont élus au scrutin de liste à la majorité absolue, en respectant
la parité hommes/femmes.
LA COMMUNAUTE DE COMMUNES
Une communauté de communes est un
"Établissement public de coopération intercommunale" (EPCI) qui
regroupe plusieurs communes. L'objectif est d'établir un espace de solidarité
en vue de réaliser un projet commun de développement et d'aménagement de
l'espace. Les communautés de communes ont été créées par la loi du 6 février
1992, dont les dispositions ont été reprises dans le code général des
collectivités territoriales.
Une communauté de communes doit être "d'un seul
tenant et sans enclave", exception faite de celles qui ont été créées
antérieurement. Elle est administrée par un conseil communautaire dont les
membres étaient élus par les conseils municipaux et le seront a compter de l'élection prochaine, par les électeurs des communes (en même temps que les conseillers municipaux) . Chaque commune dispose au
minimum d'un siège et aucune commune ne peut avoir plus de la moitié des
sièges.
La communauté de communes possède un pouvoir fiscal
propre et exerce de plein droit, à la place des communes membres, des actions
relevant d’au moins un des domaines suivants :
- environnement,
- logement et cadre de vie,
- voirie,
- équipements culturels et sportifs,
- enseignement préélémentaire et élémentaire,
- assainissement,
- action sociale.
LES CONSEILLERS COMMUNAUTAIRES
Qu’est-ce-qu’un
Conseiller Communautaire ?
Un
conseiller communautaire représente votre commune au sein d’un établissement
public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre. Les EPCI sont
des regroupements de communes ayant pour objet l'élaboration de « projets
communs de développement au sein de périmètres de solidarité ». Les EPCI à
fiscalité propre regroupent les communautés de communes, les communautés
d’agglomérations, les communautés urbaines et les métropoles.
Comment sont
élus les Conseillers Communautaires dans les communes de 1000 habitants et plus
?
Les conseillers communautaires sont élus pour la même durée, selon le même
mode de scrutin que les conseillers municipaux et par un même vote.
Les candidats au siège de conseiller municipal et de conseiller
communautaire figurent sur deux listes distinctes, les seconds devant
nécessairement être issus de la liste des conseillers municipaux. Les électeurs
ne votent qu'une fois, les deux listes figurant en effet sur le même bulletin
de vote.
Ainsi, les voix issues du scrutin servent au calcul de la répartition d’une
part des sièges de conseillers municipaux et d’autre part des sièges de
conseillers communautaires.
Concernant MONCE EN BELIN, le nombre de conseillers communautaires à siéger sera de 5 et 7 à élire (La liste des candidats au siège de conseiller communautaire doit comporter « un nombre de candidats égal au nombre de sièges à pourvoir, augmenté d’un candidat supplémentaire si ce nombre est inférieur à cinq et de deux dans le cas inverse » (article L.273-9 I. 1° du code électoral).
LE VOTE PAR
PROCURATION
Si vous ne
pouvez pas vous déplacer ou être présent dans votre commune d’inscription
sur les
listes électorales le jour du vote, vous avez la possibilité de désigner un
autre électeur pour voter à votre place par procuration.
Qu’est-ce
que le vote par procuration ?
Voter par procuration signifie
confier à un autre électeur le soin de voter pour soi.
Qui demande
la procuration ?
Le mandant, c’est-à-dire celui qui
donne procuration à une autre personne. Plusieurs motifs peuvent justifier
cette demande : obligations professionnelles, vacances, maladie, handicap,
assistance à un malade, résidence dans une autre commune, détention.Il informe
le mandataire de la procuration qu’il lui a confiée.
Qui vote ?
Le mandataire, c’est-à-dire celui
qui a reçu procuration du mandant. Le mandataire doit remplir deux conditions :
jouir de ses droits électoraux et être inscrit dans la même commune que le
mandant.
Il n’est en revanche pas nécessaire
qu’il soit inscrit dans le même bureau de vote que le mandant. Il peut recevoir
deux procurations, dont une seule établie en France.
Il vient voter avec son titre
d’identité au bureau de vote du mandant.
Établir une
procuration
C’est le mandant qui la demande. Le mandataire
n’a pas besoin d’être présent.
La procuration peut concerner soit
le premier tour, soit le second tour, soit les deux tours d’une élection, soit
toutes les élections pendant un délai maximal d’un an.
Où ?
Au tribunal d’instance, au
commissariat de police ou à la brigade de gendarmerie (à l’ambassade ou au
consulat à l’étranger) du domicile ou du lieu de travail.
Quand ?
Le plus tôt possible, à tout moment
de l’année. En tout état de cause, la procuration doit parvenir à la commune du
mandant avant le jour du scrutin. Compte tenu des délaisd’acheminement et de
traitement de la procuration, n’attendez pas le dernier moment !
Quels
documents permettent la procuration ?
- Un titre d’identité.
- Un formulaire de procuration, soit
fourni au guichet de l’autorité habilitée
et rempli sur place, soit rempli depuis l’ordinateur du mandant et imprimé par
ses soins sur deux feuilles. Ce formulaire est composé de trois parties, l’une
indiquant l’identité complète du mandant et du mandataire (nom, prénom,
adresse, date et lieu de naissance), une déclaration sur l’honneur indiquant le
type d’empêchement et un récépissé délivré au mandant.
Attention, dans les deux cas, vous
devez vous présenter au guichet de l’autorité habilitée.
Le mandataire ne reçoit pas de
courrier signifiant la procuration.
Le mandant doit l’en informer.
Est-ce que
le mandant peut voter, malgré la demande de procuration ?
- Avant le jour du vote : le mandant
peut résilier à tout moment sa procuration (même démarche que pour l’établissement de la procuration).
- Le jour du vote : en l’absence de
résiliation, le mandant peut quand même
voter si le mandataire n’a pas encore voté.
Est-ce que
la procuration est payante ?
Non, une procuration est établie
sans frais.
Cas particulier
Les personnes ne pouvant se déplacer
peuvent solliciter par écrit auprès d’une autorité habilitée (police ou
gendarmerie la plus proche de votre lieu d’habitation) la venue à domicile d’un
officier de police judiciaire, en joignant à cette demande un certificat
médical.
Quand sont
les prochaines élections ?
Les élections municipales et
communautaires auront lieu les dimanches
23 mars et 30 mars 2014.
Les élections européennes auront
lieu le dimanche 25 mai 2014.
PIECES PERMETTANT DE JUSTIFIER DE VOTRE IDENTITE :
PIECES PERMETTANT DE JUSTIFIER DE VOTRE IDENTITE :
(cf : Arrêté du 12 décembre 2013 pris
en application des articles R. 5 et R. 60 du code électoral, pris par le
Ministre de l’Intérieur)
Art. 1
Les titres permettant aux électeurs
français de justifier de leur identité en application de l’article
R. 60 du code électoral sont les
suivants :
1 - Carte nationale d’identité ;
2 - Passeport ;
3 - Carte d’identité d’élu local
avec photographie, délivrée par le représentant de l’Etat ;
4 - Carte d’identité de
parlementaire avec photographie, délivrée par le président d’une assemblée
parlementaire ;
5 - Carte vitale avec photographie ;
6 - Carte du combattant de couleur
chamois ou tricolore ;
7 - Carte d’invalidité civile ou
militaire avec photographie ;
8 - Carte d’identité de
fonctionnaire de l’Etat avec photographie ;
9 - Carte d’identité ou carte de
circulation avec photographie, délivrée par les autorités militaires ;
10 - Carte de famille nombreuse avec
photographie délivrée par la Société nationale des chemins de fer ;
11 - Permis de conduire ;
12 - Permis de chasser avec
photographie, délivré par le représentant de l’Etat ;
13 - Livret de circulation, délivré
par le préfet en application de la loi n° 69-3 du 3 janvier 1969 ;
14 - Récépissé valant justification
de l’identité, délivré en échange des pièces d’identité en cas de contrôle judiciaire,
en application du neuvième alinéa (7) de l’article 138 du code de procédure
pénale.
Ces titres doivent être en cours de
validité, à l’exception de la carte nationale d’identité et du passeport, qui peuvent
être présentés en cours de validité ou périmés.
Art. 2. −
Les titres permettant aux
ressortissants de l’Union européenne, autres que les Français, de justifier
de leur identité, lorsqu’ils sont
admis à participer aux opérations électorales, sont les suivants :
1 - Carte nationale d’identité ou
passeport, délivré par l’administration compétente de l’Etat dont le titulaire possède
la nationalité ;
2 - Titre de séjour ;
3 - Un des documents mentionnés aux
4 à 14 de l’article 1
EN SAVOIR PLUS ???
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