Les données ci-après émanent du site : www.contribuables.org/argus-des-communes
que vous pouvez consulter.
Évolution des taux
La fiscalité locale repose pour l’essentiel sur 4 taxes différentes : la taxe d’habitation, la taxe sur le foncier bâti, la taxe sur le foncier non bâti et la contribution territoriale des entreprises. Les montants prélevés sont le résultat d’un calcul basé sur l’assiette (la base taxable) et les taux (le pourcentage prélevé sur cette base). Seuls les taux sont votés par le conseil municipal.
Quand les impôts, les taxes, les subventions et les dotations de l'Etat ne suffisent pas à financer les dépenses de la commune, le maire peut avoir recours à l’endettement. Le remboursement des anciennes et nouvelles dettes a un coût croissant au fur et à mesure que la commune contracte de nouvelles dettes. Les intérêts de la dette alourdissent les dépenses de fonctionnement
Dette par habitant
2008 = 1816 €
2009 = 1635 €
2010 = 1612 €
2011 = 1738 €
2012 = 1774 €
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LA VERITE SUR LA DETTE
Des informations sur la Dette de Moncé en Belin sont publiées
sur le Blog de la liste concurrente à « Agir pour l’Avenir de Moncé ».
Elles sont extraites d’un site d’information qui communique
et compare divers aspects de la gestion des Communes.
Il apparait une augmentation très importante de la dette de
Moncé en 2007 et un ratio Dette par habitant très élevé au regard notamment des
communes voisines.
Ceci est bien entendu destiné à discréditer la gestion de
l’équipe sortante … sauf qu’un minimum d’analyse permet de recadrer les
choses.
1 – L’augmentation de la dette en 2007 résulte de l’emprunt
pour la Gendarmerie qui s’est élevé à 2 100 000 €. L'Etat paie un
loyer à la Commune pour l’occupation des locaux. Ce loyer permet de rembourser
largement le montant de l’annuité de l’emprunt. C’est donc un emprunt qui ne
coûte rien à la collectivité.
2 – Il apparait donc que la dette nette de la commune (hors
gendarmerie) est équivalente en 2011 à celle de 2006.
3 – Ceci ramène la dette réelle par habitant à un niveau
comparable à celle d’Arnage et de Téloché.
4 – Il faut ensuite être vigilant dans les comparaisons entre
communes car les situations de chacune d’elles ne sont pas les mêmes. Par
exemple, Laigné et Saint Gervais sont réunies dans un syndicat intercommunal qui
gère les gros investissements des 2 communes. Il faudrait ajouter l’endettement
de ce syndicat pour avoir des situations comparables. Ce qui n’est pas le cas.
5 – Le site dont sont extraites ces informations publie également
une analyse des impôts locaux, mais le tableau ci-dessous n’est pas repris par
l’équipe concurrente… Devinez pourquoi ?
BUDGET GENERAL de 2013
Le Budget de
FONCTIONNEMENT de 2013 s’est élevé à 2 740 528 €.
Les dépenses
courantes se sont élevées à 1 983 810 € hors remboursement des
emprunts :
. 998 949 € en frais de personnel
(36,5 %),
. 562 558 € en frais d’entretien,
d’assurances et de fluides (20,5 %),
. 329 497 € de subventions et de
participations aux syndicats intercommunaux (12 %),
.
92 806 € d’opérations diverses (3,5 %)
Les charges
de l’emprunt se sont élevées à 528 339
€ :
. 165 705 € d’intérêt des emprunts
(6 %)
. 362 634 € de remboursement du
capital (13 %)
Ceci a
permis de dégager un autofinancement net de 228 379 €, soit
8,5 % des recettes.
Par ailleurs
un emprunt de 255 000 € a été
contracté pour équilibrer le budget d’investissement.
Le bilan de cet exercice 2013 met en évidence :
. Un
autofinancement des investissements de près de 230 000 €
. Une
diminution de l’endettement, du fait d’un emprunt réduit de 255 000 € et
d’un remboursement de capital de 362 634 €.